Je ne vais pas bien… mais ça va s’arranger !

Je ne vais pas bien… mais ça va s’arranger !


Warning: Undefined array key 1 in /homepages/1/d701033671/htdocs/clickandbuilds/ZONEMAGIQUE/wp-includes/media.php on line 71

Il arrive parfois un moment dans notre vie où l’on doit se rendre à l’évidence et s’avouer à nous-mêmes cette vérité terrifiante : « je ne vais pas bien ». Pour en arriver à cette prise de conscience, le problème a généralement le temps de mûrir plusieurs mois, voire plusieurs années… Et c’est ainsi que la déprime et le mal-être se font ressentir et s’installent un peu trop confortablement dans votre vie… Détruisant, au passage, toute la confiance en soi accumulée jusque là.

Accepter la situation et se dire franchement "je ne vais pas bien"

Pour certains, dire « je me sens mal » est comme une honte. C’est même souvent difficile à surmonter. Pourtant, ça ne devrait pas. Il n’y a pas toujours besoin d’événements tragiques pour sentir des idées noires s’immiscer dans notre esprit, pour voir l’estime de soi chuter violemment, pour se répéter jour après jour « je me sens seule ». Des personnes géniales, que l’on croit très heureuses, sont dans la même situation, parce que ça peut arriver à tout le monde.

Si l’on ne prend pas les choses en main, si l’on renie cet état d’angoisse… Alors, les conséquences sur la santé peuvent être néfastes. Entre autres, vous pouvez souffrir de dépression, et lorsque ce stade est franchi, il est très compliqué de s’en défaire. Ne restez pas seul à vous répéter « je ne vais pas bien« , ne vous enfoncez pas dans votre solitude et votre mal-être sans demander de l’aide !

La dépression, qu'est-ce que c'est ?

Elle se caractérise par une grande tristesse, un sentiment de détresse et de désespoir, une perte de motivation et d’estime de soi qui peuvent mener à l’insomnie, les troubles alimentaires, des envies de suicide… Très important : c’est une maladie. Il faut garder cela en tête. Elle n’arrive pas parce que l’on est faible, et elle ne devrait pas inspirer plus de honte qu’une grippe. Cela arrive, c’est ainsi, n’ayez pas honte.

J’ai moi-même déjà souffert de dépression. Et même si je n’ai pas trouvé le soutien que j’aurais aimé recevoir dans mon entourage, j’ai pris conscience du problème que j’avais et je me suis faite suivre pour cela. Vous êtes la première personne à pouvoir vous aider, vous convaincre d’entamer des actions pour évoluer. Et n’oubliez jamais que vous méritez de guérir de cette grosse déprime et d’être heureux et de vous épanouir, comme tout le monde !

Différencier le coup de blues de la vraie dépression

Même si notre époque est adepte de l’auto-diagnostic… Seul un médecin pourra décider de poser un nom sur ce qui vous arrive et ainsi s’adapter à vos besoins. Mais que cela soit une déprime passagère ou une dépression plus profonde, le problème reste le même : vous n’allez pas bien. 

Si vous savez pourquoi vous vous dites en permanence « je ne vais pas bien« … Je vous conseille d’en parler avec des proches pour vous donner le courage de changer les choses. Si vous déprimez à cause du travail, faites ce qui s’impose… Mettez-les points sur les i au bureau ou changez de voie.

Si vous déprimez à cause d’un chagrin d’amour, ne restez pas seul ! Entourez-vous des gens que vous aimez, et laissez le temps faire son dur travail.. Si, malgré vos efforts et le temps qui passe, votre état ne fait que s’aggraver… Alors, il convient en effet d’aller voir un médecin et, éventuellement, d’entamer une psychothérapie. De mon côté, je me rendais dans un CMP (centre médico-psychologique). Je pouvais y rencontrer un psychologue pris en charge par la sécurité sociale. Parfois, je n’avais pas envie de parler.

Parfois, je me sentais si mal, sans raison, que j’avais honte d’être là et que je prétendais aller très bien… Mais au fur et à mesure, la confiance s’installe et le besoin de parler se fait plus pressant. Alors, je me sentais moins incomprise. Je parlais de mon mal de vivre sans peur d’être jugée. Et cela m’aidait à me sentir mieux. Le traitement d’anti-dépresseurs que j’ai reçu m’a peut-être aidée, mais ça n’est qu’une béquille, car vous avez besoin de vous-mêmes et de vos propres ressources pour avancer.

Changez vos habitudes de vie

Dans ma vie, j’ai connu des périodes de déprime et des périodes de dépression. Je suis devenue une experte pour décoder mes signaux et savoir faire la différence entre les deux. Je me connais. 

Et surtout, je sais ce dont j’ai besoin pour me sentir bien, même si cela prend du temps lorsqu’il s’avère que c’est une vraie dépression qui s’est installée. La mienne, je l’appelais  « Madame D ».

Je disais souvent qu’elle profitait de la moindre parcelle de lumière pour venir me pourrir la vie, comme une mouche, et qu’elle me suivait comme mon ombre.

C’était à la fois mon amie et ma pire ennemie. Lui donner un nom la rendait tellement plus réelle, mais me poussait également à m’en accommoder. 

Elle n’était que le signe que ma vie devait changer, que ça allait mal depuis trop longtemps, et qu’en effet, rien ne pouvait aller tant qu’un réel changement se s’opérait pas. 

Voici ce qui m’a permis d’avancer, et d’aller mieux, dans mes moments de déprime comme dans mes périodes les plus sombres.

Consultez

J’ai la chance d’avoir un médecin très à l’écoute à qui j’ai pu dire « je ne vais pas bien« , ce qui m’a fait énormément de bien. C’est elle qui m’avait dirigée vers le CMP, qui m’avait également pas mal aidé à accepter mon état et faire en sorte que cela change. Discutez avec votre médecin. Renseignez-vous sur les psychologues près de chez vous, voire les CMP qui sont des endroits très rassurants et qui aident beaucoup de monde.

Voyez vos proches

Si vous aimez faire la fête avec vos amis, ne vous privez pas. Si vous n’aimez pas cela, rien ne vous y oblige, faites ce que vous aimez, même s’il faudra au début vous y forcer pour trouver l’énergie nécessaire. Une sortie, un repas en famille par semaine, sont déjà de petits pas qui peuvent vous permettre de ne pas sombrer.

Éliminez les personnes toxiques

Certaines personnes ou relations peuvent vous faire du mal. Je n’ai jamais eu de grandes facilités à quitter les gens que j’aimais. Et pourtant, durant cette période, c’est la seule fois de ma vie où j’ai réussi à écarter les relations toxiques sans jamais le regretter. Cela ne pourra que vous faire du bien. Vous avez besoin d’amour, de présence, pas d’ondes négatives qui vous pourissent moralement !

Positivez

Je sais que c’est facile à dire. Mais pour l’avoir traversé, je peux vous dire que les pensées positives que je me répétais jour après jour ont fini par me faire du bien. Achetez-vous des livres « feel-good », lisez des citations inspirantes, entourez-vous de bonnes personnes et de bonnes ondes… Ce n’est pas magique mais cela finit toujours par déteindre sur le moral ! Et c’est sans doute toujours mieux que de ruminer en se disant « je ne vais pas bien » à longueur de journée !

Ayez confiance en vous

je m’étais lancée un défi pour garder le moral. Je devais complimenter des gens. Bon, je suis très mauvaise là-dedans et ma timidité m’empêchait de faire des miracles. J’avais donc revu mon exigence à la baisse : finalement, je décidais de sourire. Le plus possible. A tout le monde. Au départ, vous aurez l’impression de vous forcer, cela vous embêtera terriblement, et finalement…

Vos sourires vous seront rendus. Votre esprit effacera vos larmes et sera focalisé sur ce sourire. Cela ne règle rien en profondeur… Mais ça fait beaucoup de bien ! Ca vous donne l’énergie pour remonter la pente, et redore un peu cet ego blessé que vous traînez sûrement comme un boulet ! Car, à l’instar du monde qui vous entoure… Vous êtes quelqu’un de génial et il n’y a pas de raison que vous pensiez le contraire.

Pour conclure...

Les miracles n’existent pas ! Et sans prendre conscience que notre moral est sur le mode « burn out » et que notre état dépressif est réel… Aucun travail de fond n’est possible. J’espère vous avoir aidé à vous accepter, à effacer ce sentiment de culpabilité en vous et à vous insuffler l’envie et la force d’être heureux. Courage, vous êtes fort !
Si cet article t'a plu, partage-le sur Pinterest !
Retrouve-nous sur :

Une réponse

  1. Melle Bulle dit :

    Le reconnaître est déjà en effet le premier pas vers un mieux être.
    J’ai traversé une zone de turbulence récemment … et c’est en arrivant à mettre des mots dessus que j’ai su rebondir !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.